Ces bases de données sont parfois appelées bases de sommaires parce qu'elles sont essentiellement alimentées par les tables des matières des périodiques. Elles se sont multipliées depuis le développement d'Internet.
Du fait de la rapidité de l'alimentation (automatique) de ces bases, elles sont utilisées comme systèmes d'alerte et de veille documentaire[42].
Contrairement aux portails cités plus haut, elles ont toutes un objectif commercial. Soit c'est la consultation qui est payante[43], soit elles proposent la fourniture (payante) de documents[44].
Les opérateurs sont des sociétés privées ou publiques. Ces sociétés reçoivent et/ou s'abonnent à un maximum de périodiques scientifiques et passent des accords commerciaux avec les plus gros éditeurs. Ils reprennent les tables des matières de ces périodiques (les fichiers sont mis à jour régulièrement).
Ces bases de données sont constituées sans distinction de domaine. Les termes utilisés pour l'interrogation sont donc des mots-clés. Il n'y a pas de thésaurus associé à ces bases de données.
[42] Elles sont aussi appelées revues de sommaires ou bibliographies courantes.
[43] Current contents (Thomson Scientific), Scopus (Elsevier) ou Inside (British Library)
[44] IngentaConnect (Ingenta).