De retour d’une journée fort intéressante consacrée au peer reviewing à Bordeaux … je me pose mes questions habituelles sur la maîtrise de l’information scientifique  chez les professionnels de la science.

Passionnant, j’y ai appris pas mal de choses et des info qui m’avaient échappées comme le rachat de Publons par Clarivate Analytics … une des solutions aux nombreux problèmes du peer reviewing et une source de reconnaissance de ce travail de l’ombre. Il faudra donc un plan B.

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J’ai cependant rencontré hier des chercheurs et des enseignants qui affirmaient avec certitude que toutes les revues en Open Access (OA) étaient payantes… merci BMC et PlosOne ! ils ne connaissaient par ailleurs pas le DOAJ.

Le DOAJ est pourtant LA référence en matière de revues en OA, il en recense plus de 11 000. Dans ces 11 000 revues, seulement 30% d’entre elles demandent un APC (Article processing charge) … donc 70% n’en demandent pas !  NON, le « gold » (pour Gold way of Open Access) ne veux pas dire argent … mais voie d’or ou voie royale de la publication en OA … en principe fair gold. 

C’est pour moi, pour nous bibliothécaires et spécialistes de l’information, c’est une évidence et pourtant … on comprend mieux que l’OA ne leur apparaisse pas toujours comme un début de solution.

Peu d’entre eux maîtrisent bien le concept d’OA… même lorsqu’ils déposent leurs papiers sur un dépôt institutionnel, généralement incités par leur institution, ils les laissent parfois en accès fermé sans avoir consulté le site Sherpa/Romeo, voire même lorsqu’il s’agit d’un article publié en OA (si si, vécu il y a moins d’une semaine).

… et je ne parle pas des prédateurs dont je parle ici.

Mais comment faut-il le dire ? De l’information, des présentations répétées, des formations … certainement mais pourquoi certains messages ne passent-ils pas ?

B