Toutes les revues de rang A en sciences et sciences appliquées (soit approximativement 35000 revues d'après UlrichsWeb), demandent à leurs auteurs de respecter des standards de rédaction internationaux. Ces standards sont basés sur près de 350 ans de pratique éditoriale (le Journal des Savants paraissait pour la première fois en 1661).
Pour les revues biomédicales par exemple, le Vancouver Group a, en 1979, élaboré un ensemble de conseils sous la forme d'instructions aux auteurs. Ces recommandations reprises dans l'Uniform Requirements for Manuscripts Submitted to Biomedical Journals, sont suivies par plus de 500 revues scientifiques.
Organisé pour permettre aux relecteurs de faire des observations et de répéter les expérimentations, le modèle IMReD a standardisé le processus de rédaction et favorise l'évaluation de la qualité du travail de recherche.
Chaque article de recherche est divisé en parties qui jouent chacune un rôle précis. Le modèle IMReD (IMRaD pour les anglophones) standardise la construction de la partie centrale (le corps) de l'article.
Cet acronyme représente les parties :
Introduction ;
Matériel et méthodes ;
Résultats ;
et/and
Discussion.
Le corps du texte est précédé d'une partie liminaire (titre, auteur(s), résumé et mots-clés) et complété par les éventuels remerciements, la bibliographie et les annexes.