Chaque élément de la partie liminaire sera repris tel quel dans les bases de données.
Il convient donc de les rédiger avec soin parce qu'ils constitueront (le titre d'abord, le résumé et les mots-clés ensuite) le premier contact avec le lecteur qui pourra alors choisir de poursuivre sa lecture ou d'en rester là.
Il faut avoir choisi un titre provisoire avant le début du travail.
Le choix du titre définitif s'imposera de lui-même après la rédaction des conclusions. Le titre doit être court, clair, synthétique avec un éventuel sous-titre plutôt qu'un titre trop long.
D'une manière générale, la tendance est à la rédaction de titres de plus en plus longs, jusqu'à 25 mots, donnant de plus en plus d'informations.
Le titre présente le message principal de l'article et doit contenir au moins trois éléments essentiels :
le nom de l'organisme étudié ;
l'aspect ou le système étudié plus précisément pour cet organisme (y compris les particularités géographiques) ;
les variables en jeu.
Le titre est informatif ou descriptif. Il peut reprendre une partie des résultats s'ils sont particulièrement significatifs. Par exemple :
"Le blé dur, influence de la température et de l'humidité"
"Étude des facteurs favorisant le développement du blé dur"
"Une température élevée favorise la croissance du blé dur"
Le titre peut aussi être incitatif et être rédigé sous la forme d'une question pour attirer le lecteur. La forme interrogative reste une exception.
Il faut parfois aussi rédiger un titre courant, plus court, qui sera imprimé en en-tête, une page sur deux.
Le nom des auteurs est complété par leur affiliation. L'affiliation est l'adresse professionnelle de l'auteur.
L'affiliation est indiquée de manière précise pour permettre au lecteur de prendre contact avec les auteurs mais aussi pour permettre une identification unique d'une institution dans les bases de données (pour Gembloux c'est : "Université de Liège, Gembloux Agro-Bio Tech, département et/ou unité et/ou laboratoire, adresse).
Au moins un des auteurs indiquera son adresse de courrier électronique.
La constitution de la liste des auteurs est discutée plus haut.
Le résumé comporte entre 100 et 250 mots suivant les revues. Il ne faut en tout cas pas dépasser les 300 mots.
Il est généralement rédigé en deux langues, voire trois (certaines revues peuvent se charger elles-mêmes de la traduction).
Le résumé doit répondre aux questions suivantes :
Pourquoi cette expérimentation ? cette recherche ? pourquoi est-ce important ?
Qu'est-ce qui a été fait et comment ?
Qu'est-ce qui a été trouvé ?
Que signifient ces résultats ?
Pour un article de recherche, le résumé reprend les quatre parties de l'article (Introduction, Matériel et méthodes, Résultats et Discussion).
Pour mettre en avant cette structure, certains éditeurs imposent aux auteurs de rédiger un "résumé structuré (ou "structured abstract") où cette division en parties apparaît clairement (avec titres et paragraphes).
La structure imposée est généralement la suivante (Nakayama et al., 2005) avec, dans l’exemple ci-dessus (Figure 15.3), une division de l’introduction en deux parties distinctes :
Sujet (Background) ;
Objectifs (Objectives) ;
Méthodes (Methods) ;
Résultats (Results) ;
Conclusions (Conclusions).
Le résumé ne peut pas faire référence à un tableau ou à une citation. Il doit être compréhensible sans le texte de l'article.
S'il n'y a pas de conclusions définitives, il convient de signaler dans le résumé que les résultats sont discutés.
Les mots-clés sont des termes qui décrivent au mieux le message et le contenu de l'article. On utilise entre trois et dix mots-clés pour un article.
La démarche pour déterminer ces mots-clés sera la même que celle qui est utilisée lors de la recherche documentaire.
Comme le titre et le résumé, ils sont souvent repris tels quels dans les bases de données et les moteurs de recherche. Ils doivent donc être choisis avec soin pour augmenter la visibilité de l'article.
Ils peuvent (ou doivent suivant les éditeurs) être choisis dans une liste ou dans un thésaurus de descripteurs, citons par exemple :