Archambault et al. (2013) estiment qu’en décembre 2012, plus de 50% des articles publiés entre 2004 et 2011 étaient accessibles en libre accès.
Le libre accès donne une plus grande visibilité aux publications. Il valorise ainsi les efforts consentis par les pouvoirs publics et privés qui financent la recherche. Il augmente les échanges entre chercheurs qui accèdent plus facilement et plus rapidement aux publications de leurs pairs.
Le libre accès réduit aussi le monopole des sociétés commerciales dans la diffusion de l'information scientifique et favorise dès lors l'accès aux pays du Sud[33].
Ce mode de diffusion n'est pourtant pas une diffusion au rabais puisqu'il y a proportionnellement autant de revues en libre accès avec un comité de lecture que de revues commerciales avec un comité de lecture[34]. La proportion des revues ayant un facteur d'impact est presque identique pour les deux types de diffusion[35]. Avec leur meilleure visibilité, il y a de plus en plus de revues en accès libre qui obtiennent un facteur d'impact.
[33] Une initiative des Nations Unies est cependant à souligner. Le site Research for Life donne accès (à 116 pays du Sud) à près 45 000 journaux scientifiques, des ouvrages et plusieurs bases de données bibliographiques via les portails Agora, Hinari et Oare. Ceci n'ayant rien à voir avec le mouvement du libre accès.
[34] 53 % pour les revues en libre accès et 56 % pour les autres, d'après UlrichsWeb (13/06/2014).
[35] 10 % pour les revues en libre accès et 14 % pour les autres, d'après UlrichsWeb (13/06/2014).