Le principe de base est le respect total du droit d'auteur et, dans tous les cas, le respect de la paternité de toutes les productions intellectuelles.
La notion de plagiat est multiple ; pour l'UQAM plagier c'est :
copier textuellement un passage d'un livre, d'une revue ou d'une page Web sans le mettre entre guillemets et/ou sans en mentionner la source ;
insérer dans un travail des images, des graphiques, des données... provenant de sources externes sans en indiquer la provenance ;
résumer l'idée originale d'un auteur en l'exprimant dans ses propres mots, mais en omettant d'en indiquer la source ;
traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la provenance ;
utiliser le travail d'une autre personne et le présenter comme le sien et ce, même si cette personne a marqué son accord.
En d'autres termes, plagier c'est faire croire au lecteur que vous êtes l'auteur de ce qu'il lit.
Au delà du simple respect des lois qui régissent le droit d'auteur, la qualité scientifique d'un travail et l'intégrité intellectuelle de son auteur ne peuvent pas faire l'impasse sur le respect de la propriété intellectuelle et le respect du travail des autres.
Pour éviter le plagiat il faut donc :
clairement citer toutes les sources utilisées (idées, concepts, phrases, illustrations...) ;
mettre entre guillemets tous les emprunts (citations textuelles non paraphrasées) ;
rédiger des références bibliographiques correctes.
Le plagiat a toujours existé. Avec l'apparition d'Internet, le plagiat est peut-être plus facile ("copié-collé") mais aussi plus rapidement découvert (avec ou sans logiciels spécialisés).